Extra-ordinaire par la Page Blanche

EXTRA-ORDINAIRE

Quoi de plus ordinaire qu’une chaise ?

Et pourtant.

Elle est le trône des juges d’une partie de tennis.
Elle est la peine capitale des criminels.
Elle peut être un terrible dilemme si on a le cul entre deux.
Elle est même la dernière demeure de ceux qui ont ri, rêvé, soupiré ici-bas : le Père Lachaise.

Et le trio La Page Blanche fait de ce si ordinaire objet du quotidien, quelque chose d’extraordinaire.

Un veuf qui trouve en l’une de ses filles, la seule à être venue, crispée sur sa chaise, la bouée à laquelle se raccrocher à la vie.
Deux personnes qui livrent leurs combines pour s’embrasser au cinéma avec pour théâtre, deux fauteuils en velours molletonné.
Un couple en pleins préparatifs d’un dîner à la maison se torturant l’esprit pour une simple disposition de chaises.

Et les princes de l’impro toulousaine portés par les notes d’Antoine Rup, font lever tout le public, de leurs chaises.